Les funérailles de Voldemort

- Ça va mieux? demanda Peter.

- Oui... enfin, disons que c'est passé pour l'instant. Il faudrait vraiment que je me débarrasse de mes petits démons intérieurs... ça ne me ferait pas de tort!

- On pourrait peut-être aller voir les filles voler; qui sait, on pourrait même se joindre à elles, si elles le veulent. Qu'en dites-vous?

Ezekyel se perdit alors dans ses pensées. Si ce n'était ses pensées, il avait du moins l'esprit ailleurs. Cela étonna Lyly; c'était la première fois qu'elle voyait l'Australien ainsi. Curieusement, il évitait son regard; il n'avait pourtant rien fait pour la contrarier ou quoi que ce soit. Malgré tout, le préfet de Gryffondor semblait ... gêné de la regarder. La serdaigle regarda à son tour dans la direction vers laquelle son ami se perdait en pensées. Si elle ne se trompait pas, ce devait être près de la salle commune des Gryffondors. Luthien venait juste d'entrer dans le château... En se retournant pour questionner Ezekyel, la jeune femme vit un sourire béat sur le visage du jeune homme. Cela fit sourire Lyly à son tour.

- Alors?

- Tu sais, Ezekyel, plus j'y pense, plus je me dis que ça serait une excellente idée d'aller jouer au Quidditch avec les filles. Peter, je ne sais pas si tu sais jouer, mais si non, je pourrais toujours t'apprendre. La professeure Neela pourra nous prêter des balais. Je pourrais en même temps en profiter pour prendre des nouvelles de Lu. Aux dernières nouvelles, elle était toujours célibataire...

Lyly prononça cette phrase légèrement plus fort. Elle était curieuse de voir la réaction d'Ezekyel. Car la jeune femme en était presque certaine: il tombait en amour avec sa soeur!

- Tu sais, Ezekyel, plus j'y pense, plus je me dis que ça serait une excellente idée d'aller jouer au Quidditch avec les filles. Peter, je ne sais pas si tu sais jouer, mais si non, je pourrais toujours t'apprendre. La professeure Neela pourra nous prêter des balais. Je pourrais en même temps en profiter pour prendre des nouvelles de Lu. Aux dernières nouvelles, elle était toujours célibataire...

Ezekyel devait se rendre à l'évidence: Lyly n'était pas dupe; elle avait bien deviné qu'il tombait amoureux de Luthien! Il changea donc de comportement; maintenant qu'il pouvait être assuré du fait que Lyly n'était pas le moindre du moins dérangée par le fait qu'il avait une fort inclination pour la nouvelle Gryffondor, le jeune homme était soulagé.

Il souria à la réplique de sa collègue de Serdaigle tout en lui répondant.

- Allons jouer au Quidditch alors. Et je vais m'occuper d'enseigner ce sport à notre cher Peter, quant à toi, prends des nouvelles de ta soeur. Tu pourras ainsi en profiter pour lui parler des supers amis que tu t'es fait depuis le début de l'année...

Son sourire dvînt encore plus larde, et ses yeux éclataient. Décidement, l'Australien n'aurait pu prévoir qu'il ferait la rencontre de l'amour alors que la journée s'annonçait triste. Il ne restait plus qu'à voir si la suite des évènements ferait en sorte que la seconde flèche de Cupidon atteignerait sa cible.

Ainsi, Ezekyel se mit en marche vers le château afin d'aller chercher des balais pour lui et ses amis.

- Vous pouvez vous rendre directement au stade; je m'occupe des balais, j'en ai pour pas longtemps. Il me semble bien avoir vu la nouvelle professeure de Quidditch s'en aller vers le château tout-à-l'heure; alors elle va pouvoir me donner les balais. À tantôt!



( Suite ---» Hall d'entrée ---» Bureau du Professeure Neela)

- Allons jouer au Quidditch alors. Et je vais m'occuper d'enseigner ce sport à notre cher Peter, quant à toi, prends des nouvelles de ta soeur. Tu pourras ainsi en profiter pour lui parler des supers amis que tu t'es fait depuis le début de l'année...

Cela fit sourire Lyly davantage. Décidément, l'amour, c'était super. Elle espérait seulement qu'il ne serait pas déçu. La jeune femme n'avait aucune idée si Luthien avait un petit-copain ou non.

Quand Ezekyel proposa d'enseigner le Quidditch à Peter, la Serdaigle se dit que c'était mieux ainsi. Elle connaissait les règles et tout, mais elle n'avait jamais mit toute la théorie en pratique. Elle ne volait presque simplement pour le plaisir de voler et de sentir le vent sur son visage.

- D'accord. lui répondit-elle, alors qu'il se mettait déjà en marche vers le château.

- Vous pouvez vous rendre directement au stade; je m'occupe des balais, j'en ai pour pas longtemps. Il me semble bien avoir vu la nouvelle professeure de Quidditch s'en aller vers le château tout-à-l'heure; alors elle va pouvoir me donner les balais. À tantôt!

- Parfait! Alors à tantôt, mais, ne traîne pas! Les filles ont sûrement déjà commencé, alors si on veut se joindre à elle, il ne faudrait pas tarder!

Sa réplique était toutefois inutile; déjà Ezekyel était loin, et de toute façon, il était plutôt motivé à arriver le plus tôt possible au stade...

Peter et Lyly se mirent donc en route vers le stade, marchant tranquillement. Lyly voulait en profiter pour glisser un mot à Peter à propose de ce qui l'avait tourmentée avant les funérailles.



( Suite ---» Immense parc ---» Le Parc)

Angelical écouta les funérailles, tenant fermement la main de Wilhelm, pour ne pas pleurer. Malheureusement, au son des tristes paroles rituelles, Angelical ne put s'empêcher de laisser couler une seule et unique larme sur sa blanche joue. Puis, lorsque tout fut terminé, elle entendit que monsieur le Ministre souhaitait s'entretenir avec les Directeurs-Adjoints, dont elle faisait malheureusement partie. Laissant Wilhelm en lui promettant de revenir, mais sans dire un mot, seulement avec un petit baiser sur la main, pour ne pas trop que cela paraisse, ils étaient quand même entourés d'élèves, elle suivit ses collègues. Arrivés à l'écart, Angelical fit un pâle sourire au Ministre, tout en lui serrant la main. Elle tenta de parler, mais elle ne le pouvait toujours pas. Elle lança donc un regard desespéré à Mélian pour que celle-ci dise à M. Kowal pourquoi elle ne pouvait parler. Parce que la jeune Directrice de Pousouffle se sentait ridicule de se tenir ainsi, sans ne pouvoir dire mot. En entendant le ministre parler de succession, Angelical eu un léger mouvement de tête, la secouant pour faire comprendre, subtilement à ses collègues qu'elle ne deviendrait Directrice de cette école en aucun cas. Peut-être l'avait-il remarqué, peut-être pas. Leurs paroles en témoigneraient.

Angelical
(Désolée pour ce court post, je revient en faire des meilleurs dans 2 ou 3 semaines! À la prochaine!)

-Veuillez m'excuser...je crois que vais y aller...je ne me sens pas très bien...

-Nous comprenons Loona, tu dois soigner ta blessure. Nous règlerons ce léger contre-temps avec le Ministre, te t'en fais pas.

Nathan avait bien l'intention de régler tout ça le plus vite possible. Il lui tardait de retourner voir son maître pour lui faire part de sa journée. Celui-ci devait sûrement en avoir plein la tête, mais les informations que le double avait collecté lui serait certainement utiles pour reprendre le cours de vie normal.

-M. Kowal, je crois bon de vous répéter que les victimes de voleurs d'âmes qui reviennent sous forme spectrale possèdent certains pouvoirs. Ils peuvent, avec un peu de temps et de pratique, retrouver leur mobilité plus que normal. Ils peuvent très bien manier leur baguette magique et ne sont nullement affecter par leur nouvel état.

-Sauf votre respect, M. Naël, je sais déjà tout ça. Le problème, c'est qu'un Directeur fantôme ne fait pas bonne figure sur la scène internationale et...

Nathan eut une surprise en entendant le Ministre évoquer une raison aussi futile pour la nomination d'un nouveau Directeur. Comment un homme qui avait été choisi pour combler le poste de Ministre de la Magie en raison de son intelligence et de sa diplomatie pouvait utiliser une raison si ridicule?

-M. Ministre, loin est mon intention de vous offusquer, mais j'aurais cru que vous feriez preuve d'un peu de maturité et que vous laisseriez tomber les "qu'en dira-t-on?"... Cela me déçoit énormément de votre part. Voldemort était, et est toujours, l'un de vos amis et vous devez lui accorder cette faveur en l'honneur de votre amitié. Maintenant, veuillez m'excuser, mais si vous n'êtes pas plus réceptif à notre demande, je crois que cet entretien ne mènera à rien. Je vais donc retourner au château pour m'assurer que Mlle Loona va bien maintenant. Au plaisir de vous revoir Sir.

Nathan effectua une courte révérence et sans attendre les explications du Ministre ou même ses salutations, il partit en direction de l'école. Il n'adressa aucun regard à Mélian. Il marchait d'un pas lent et observait le paysage autour de lui. N'ayant jamais vraiment quitté la Forêt Interdite, sous ordre de son maître, le double de Nathaniel découvrait pour la première fois les beauté d'une clairière ensoleillée où les joyeux papillons galopaient au gré du vent. Leurs trajectoires quelconques émerveillaient le «Serdaigle».

À l'inverse de ce qu'il avait dit, au lieu de se diriger vers les cachots, où il aurait sans doute retrouver Loona, il se dirigea vers la Tour Ouest, endroit où il devait retrouver son maître le plus tôt possible. Nathan redoutait quelque peu ce moment, car sa mission accomplie, il allait sûrement disparaître comme tous les précédents avatars de Nathaniel. Il espérait au moins que cela n'allait pas être souffrant...

Son coeur battait la chamaille dans son thorax. Il espérait pouvoir ressentir à nouveau le contact humain, il espérait ne pas subir le même sort que ces prédécesseurs. Son maître ne pouvait pas être sans coeur au moins de le détruire sans remord? Tant d'espoir imprégnait chacun des ses pas qu'on n'eut cru un condamné à mort sentant sa fin arrivée...

*Mais, mais... C'est vraiment ce qui va m'arriver... C'est la fin, je suis un condamné à mort se rendant pour son dernier jugement... Peut-être que je pourrais... Oui, c'est une très bonne idée!*

Nathan ne savait pas de quelle manière Nathaniel s'y prenait pour détruire ses doubles, mais il espérait qu'il ne pouvait pas le faire à tout moment...

Tour Ouest! -> Bureau de Mr. Nathaniel -> Le matin des funérailles

Mélian était là, attendant que ces collègues prennent parole. Ce fut Nathan qui brisa le silence. Il présentait Loona au Ministre. Ceux-ci semblaient déjà se connaître et s’être déjà vu. Alors que le Ministre commençait à exposer le problème pour la succession du Directeur, car d’après lui et ces collègues, un fantôme ne saurait diriger une école convenablement, le préfet de Serpentard demanda à voir sa Directrice. Loona s’excusa donc et alla un peu à l’écart avec Derek. Au bout de quelques minutes, elle revient. Cependant, en se tournant vers eux, elle fut prise d’un grand étourdissement. Pour ne pas tomber, Loona s’agrippa à l’épaule de la Gryffondor. Cette dernière ressentait tous les tremblements de la Serpentard et elle en fut quelque peu inquiète. Loona reprit alors ses esprits au bout d’un moment. En se redressant, elle tomba et coup de hanche à sa collègue qui fit tomber sa baguette magique sur le sol. Personne autour d’elle ne s’en rendit compte.

C’est alors que la professeure des Potions annonça qu’elle voulait quitter, voyant qu’elle n’allait pas bien. Elle salua le Ministre et Mélian entendit le message que sa collègue lui envoyait. Elle acquiesça d’un léger signe de tête. Pour sa part, Mélian ne voulait également pas remplacer le Directeur. Cela faisait à peine quelques jours qu’elle était la directrice des Gryffondors et elle trouvait cela assez responsabilisant pour ce qui lui était arrivé. Imaginer à la tête de toute l’école…pas question. La jeune femme regarda partir Loona après que Nathaniel lui est dit qu’évidemment soigner sa blessure était une bonne chose.

La Gryffondor reporta son attention sur les membres restant. Elle tourna le regard vers Angelical qui n’avait point dit mots. Mélian se rappela alors qu’elle ne pouvait parler quand cette dernière tenta de répondre à Loona mais en vain. Elle avisa alors le regard désespéré de sa collègue de Poufsouffle. D’un léger signe de tête, la professeure d’Études des Moldus dit à la Poufsouffle qu’elle avertirait le Ministre de son état dès qu’elle le pourrait. En retournant la tête, Mélian vit le mouvement de tête d’Angelical. Elle ne voulait pas non plus remplacer Voldemort. Cette information aussi la jeune femme la communiquerait à Adrian, en temps et lieu. Car pour le moment, c’était Nathan qui répliquait aux paroles du Ministre.

Il répéta une fois de plus que les victimes de voleurs d’âmes pouvaient, avec pratique et temps, reprendre leur vie normal presque comme avant. Elles pouvaient retrouver leur motricité et être capable de soulever objets et autres. Donc, Voldemort serait en mesure de manier sa baguette magique comme avant. Sans avoir de problèmes. Toutefois, bien qu’Adrian sache déjà tout ce que les victimes de voleurs sont capables de faire, il restait perplexe. La Gryffondor se demanda bien pourquoi. Sa question silencieuse fut bientôt résolue. C’était encore une fois une question d’image. La jeune femme baissa les yeux abasourdi par ce commentaire d’un dirigeant aussi important. N’est-ce pas l’un des responsabilités d’un Ministre de la Magie de faire en sorte que les prototypes et les préférences soient mis de côtés pour former une civilisation unie? N’était-il pas de son devoir de faire en sorte que le peuple des sorciers voit au-delà de ce qu’il devrait être, mais plutôt de ce qu’ai la réalité? Oui! Car si quelqu’un pouvait changer des choses dans le monde des sorciers, c’était bien l’homme devant elle. C’était bien Adrian Kowal qui pouvait faire une différence sur tout et que les choses changent. Mais d’après ces dires, il semblait plutôt sur le fait que la continuité et la « norme » des choses restent au lieu d’évoquer un peu de changement.

Mélian releva la tête pour voir comment était le visage de l’homme le plus important d’Écosse après une telle remarque. Il était neutre. Comme-ci se qu’il venait de dire était, tout compte fait, une réalité et non une peur de sa part. Il devait en effet penser aux conséquences qu’aurait sa propre image si on apprenait qu’un fantôme dirigeait une école de sorcellerie. Qu’est-ce que le monde penserait de lui? De sa nature à bien juger les choses et à voir que la « normalité » soit respectée? La Gryffondor voulut ouvrit la bouche pour évoquer son point de vue et afficher ouvertement toute les pensées qu’elle venait d’avoir, mais le double de Nathaniel fut plus rapide qu’elle et parla.

-M. Ministre, loin est mon intention de vous offusquer, mais j'aurais cru que vous feriez preuve d'un peu de maturité et que vous laisseriez tomber les "qu'en dira-t-on?"... Cela me déçoit énormément de votre part. Voldemort était, et est toujours, l'un de vos amis et vous devez lui accorder cette faveur en l'honneur de votre amitié. Maintenant, veuillez m'excuser, mais si vous n'êtes pas plus réceptif à notre demande, je crois que cet entretien ne mènera à rien. Je vais donc retourner au château pour m'assurer que Mlle Loona va bien maintenant. Au plaisir de vous revoir Sir.

La Gryffondor resta muette un moment. Nathan avait été franc, direct et avait clairement dit ce qu’il pensait sans se soucier le moins du monde à qui il parlait. Il fit une légère révérence, marque de politesse après ce petit discourt et n’adressant aucun regard à ses collègues il traversa le parc d’un pas lent en direction du château. Mélian se retrouvait donc seule, avec Angelical qui ne pouvait prononcer un mot, devant Adrian. À cette seule idée, les joues de la jeune femme prirent une légère couleur rosée. Elle respira un grand coup et décida de faire tout comme son « collègue » et être franche.

– Je suis désolée du comportement aussi orageux de mon collègue. Mais parlons franchement, nous sommes tous en accord avec lui. Personne ici ne veut que le Directeur soit remplacé et je craint guère que peut importe ce que vous direz ne changera le point de vue de chacun. Je ne veux en aucun cas remplacé Voldemort. Je ne crois pas être premièrement en mesure de le faire car je suis tout récemment Directrice de Gryffondor. Ensuite, Loona, nous à clairement dit par message télépathique qu’elle ne voulait en aucun cas prendre sa place. D’après la réaction de monsieur Naël je crois que cela est clair également pour sa part.

Mélian tourna le regard vers Angelical. Il ne restait que celle-ci. D’un autre hochement de tête cette dernière la Gryffondor comprit que le moment était venu de parler d’elle. Elle fixa de nouveau M. Kowal et parla.

- Pour ce qui est de ma collègue de Poufsouffle, elle est du même avis que nous. Ce n’est certes pas qu’elle ne veule vous le dire elle-même, mais c’est qu’elle a perdu l’usage de la parole. En effet, hier, elle a annoncé magiquement qu’une grande annonce avait lieu dans la Grande Salle et conviait alors tout le monde de s’y rendre. J’étais alors à Pré-au-Lard, dans mon bistro et j’ai reçu le message. Il va s’en dire que la force de sa voix était forte et puissante. Résultat, elle ne pourra sans doute pas parler pendant encore quelques jours.

La jeune femme s’arrêta de nouveau. Elle parlait d’un ton rapide, mais assez lent pour que tous puissent la comprendre parfaitement. Elle jeta un rapide coup d’œil à Angelical qui la remercia d’un signe de tête. C’est alors que le Ministre prit parole.

- Sauf votre respect, Mlle Rayanelle, même si personne dans vos collègues ne souhaite remplacer Voldemort, il devra toute de même l’être. Je ne peux laisser un fantôme à la tête d’une école aussi respectable. Si ce n’est aucun des Directeurs déjà mis en place pour gérer cette école, cela va s’en dire que je devrais en nommer un autre. Le Ministère se chargera de trouver un candidat acceptable...

Cette fois encore, Mélian resta abasourdie. Après ce que Nathan venait de dire, le Ministre restait froid. Il n’avait donc aucune moral et aucun sans du devoir. La jeune femme décida donc de laisser ses bonnes manières de côté et de faire comme le double du Serdaigle. Elle allait son fond de pensées.

– Je suis désolée M. Kowal, mais là, je me dois de réagir. Il n’est pas question qu’un autre Directeur que Voldemort prenne les rennes de Pou-Du-Lard Magic! Il sera capable d’assumer toutes les responsabilités qu’il avait avant et qu’il a encore maintenant. Avec un peu de temps et de pratique il aura retrouvé sa forme et pourra de nouveau diriger l’école comme il l’a toujours fait. Puis nous serons là pour l’appuyer entre temps. Personne ne veut le remplacer, mais on veut l’aider. Puis je crois, tout comme mon collègue, que le temps de la maturité a sonné. Cesser de penser à l’image et aux principes. Ce que le monde veut, c’est quelqu’un qui sait s’affirmer et dire ce qu’il pense. Je suis sûre qu’au fond de vous, vous souhaitez que rien ne change et que le Directeur le reste. Pourquoi donc se dire « Mais les convenances? Que diront les gens? Que penseront-ils de moi? » Sachez que l’on sans contre fiche. Si vous êtes capable de prendre la décision que Voldemort resta en commande de ce château et que vous y êtes tout à fait à l’aise et que vous m’envisagez rien d’autre. La communauté sorcière ne parlera point. Puis si elle le fait, vous aurez la satisfaction d’avoir fait ce que vous vouliez parce que vous le vouliez et non pas parce que les autres le voulait.

Mélian s’arrêta. Elle avait tout dit cela sur un ton presqu’autoritaire. Un ton qui ne lui ressemblait pas beaucoup, mais qu’elle prenait quand il le fallait. Elle défendait son point de vue et entendait à le faire respecter. Le Ministre restait donc là, sans rien dire. La jeune femme crue d’abord avoir mal agit. Elle en avait peut-être trop dit. Peut-être avait-elle trop débordé les limites de ce que l’on pouvait lui dire. Les mots d’Adrian la marquèrent donc.

– Vous avez raison Mlle Rayanelle. Je crois qu’il est effet temps que je prenne les décisions qui me plaisent. Car, dans toute décision, je ne pourrais jamais faire l’unanimité. Puis, je vois bien que vous êtes tous attaché à Voldemort, autant que je le suis moi-même. Je dois donc dire, que le discours de M. Naël et le votre, vienne de me remettre sur le droit chemin. Je vais d’abord et avant tout prendre les décisions importantes par mon propre jugement. Ensuite, je verrais si cela va à la majorité des sorciers. Si tel n’est pas le cas, je ferais alors les changements nécessaires. Je vous accorde donc le soin de dire à notre très cher Voldemort qu’il garde son poste de Directeur de cette magnifique école. Cependant, cette décision ne reste pas fixe pour le moment. Si je reçois trop de plaintes de parents des élèves de l’établissement, je me verrais obligé de reprendre contact avec vous et d’en rediscuter. Je vous souhaite donc, une bonne fin de journée. Je crois qu’il est tant de retourner au Ministère, beaucoup d’autre cas m’attente là-bas. Veuillez saluer M. Naël et Mlle Eldwen de ma part. Mes salutation à vous deux.

Après un signe d’au revoir de la tête, le Ministre alla donc retrouver les membres du Ministère qui l’avait accompagné. Il retournèrent dans la zone de transplanage et repartir ainsi vers le Ministère. La Gryffondor resta un moment à fixer l’endroit où s’était tenu M. Kowal un instant plus tôt avant de transplaner. Elle avait eu raison de lui. Elle, Mélian, la nouvelle Directrice qui était encore une jeune adolescente dans son cœur, avait réussit à raisonner l’homme le plus important d’Écosse. Elle n’en revenait tout simplement pas. C’est alors qu’elle se rappela qu’Angelical était toujours à ses côtés. La jeune femme se tourna vers elle. Cette dernière affichait un sourire. La Poufsouffle semblait même fière de son ancienne préfète. Sans dire un mot, Mélian sauta au cou de son ancienne Directrice. Elle était si contente d’avoir fait quelque chose d’important. C’était sa première action en tant que Directrice des Rouges et Ors et elle l’avait réussit. Desserrant son étreinte, la professeure s’éloigna de sa collègue. Avec un grand sourire, elle s’adressa à celle-ci.

- J’ai réussis, j’ai réussit. Je suis si fière de moi. Je crois que je vais te laisser aller rejoindre ton beau prince. Il doit sûrement t’attendre et l’important est maintenant réglé. Donc, va t’occuper, il n’y a plus rien à craindre. Si tu me cherches, je serais dans mon bureau. Je crois que j’ai eu assez d’émotions comme cela et un bon bain ne devrait pas être de tout refus. Puis, bien que j’aime cette robe, je dois dire qu’elle commence à être chaude par ce beau soleil. Alors, à plus tard chère collègue.

C’est alors avec le sourire que Mélian quitta le lieu des funérailles. Bien que la mort du Directeur la touchait encore énormément, sa réussite de l’instant prenait tout son esprit. Elle s’éloigna donc lentement des lieux où elle avait perdu sa baguette magique. Elle se dirigeait vers le château lentement, appréciant la belle journée qui s’offrait à elle. Tellement plongé dans ses pensées, elle n’entendait pas les cris de Yan. En effet, le professeur de Botanique venait de trouver la baguette de la Gryffondor et tentait de l’avertir de l’attendre. C’est ainsi que le Poufsouffle décida de la suivre pour lui porter sa baguette. Mélian quand à elle, prenait la direction de son bureau, le cœur et la tête légers. Ne pensant à rien d’autre que les propos d’Adrian. Les mots « Vous avez raison Mlle Rayanelle » raisonnaient encore dans son esprit. C’est au son de ses mots que la Gryffondor posa le pied sur la première marche pour se rendre dans le Hall d’entrée.

(Suite ---> Tour Est --> Couloir --> Le matin des Funérailles)

[Hors RPG: Voilà, ma plus longue suite à partir du début sur le forum. J'espère qu'elle vous a plu.

Cette suite marque aussi la fin des funérailles. à partir de maintenant, tout le monde est libre de partir de l'endroit des funérailles et de faire ce que bon lui semble. Merci!
Mélian, Admin ]

Yan arrivait à peine des funérailles. Il avait faim et était déprimé. Marchant sur le chemin du retour menant au château, il aperçu un objet sur le sol. Une baguette avec le nom "Mélian Rayanelle" gravé sur le côté. Il regardait autour dans le but de la lui remettre lorsqu'il s'aperçut qu'elle entrait dans Pou-du-lard. Il prit son élan et partie à la course.

-"Madame.... MADAME!"

Il courait parmis les pierres tombales et contournait les élèves. Yan ne portait pas attention au magnifique paysage que lui offrait cet endroit.
De si beaux décors, Yan s'occupait du jardin de l'école vu sont status de professeur d'herboristerie. Lorsqu'il fut finalement rendu au château. Il passa la porte au pas de course.... mais les escaliers s'amusèrent à changer de place dès que Yan mettait le pied sur l'un d'eux. FINALEMENT il arriva au couloir menant au bureau.

[Suite-- Couloir devant le bureau de Méli!!!! ]

À la fin de la cérémonie Fredrick regarda Mélian et puis se retourna pour s'en aller vers le Chateau, il n'avait plus rien à faire ici. Il s'ennuyait depuis des heures et n'avait rien à dire aux gens alentour. Il ne connaissait même pas la plupart des gens, il se dirigea donc vers la sortie du cimétiere pour voir de quoi aurait l'air son bureau à l'école. Il marcha donc sur le sol humide durant quelques minutes vers la sortie, une fois arrivé à la sortie il soupira et s'en alla ayant ignoré les gens qui l'avait regardé.

[Suite au bureau de Fredrick.]

Le préfet parcourait le cimetière depuis déjà un bon moment. Il avertissait ceux qui semblait dérangeait et leur disant d'aller jouer ailleurs. Du coin du regard, Derek vit Loona partir en direction du château. Le jeune homme souria heureux de constater qu'elle allait probablement retrouver Liam. Encore une fois, elle saurait le ramener à la raison. La Serpentard y parvenait toujours quand Derek échouait ou le pouvait.

D'un pas lent et un peu perdu dans ses pensées, Derek continua sa tourné sur le terrain assigné aux funérailles. C'est donc après plusieurs minutes que le préfet se rendit compte que les élèves quittaient de plus en plus nombreusement. Le jeune homme leva la tête et remarque alors que seul Angelical était toujours présente dans le cimetière. Nathaniel et Mélian avait du quitter. Puis, l'absence du Ministre fit comprendre à Derek le pourquoi de toute cette agitation soudaine.

Ne voyant plsu vraiment la raison de rester dans cet endroit, Derek décida de suivre les autres élèves qui partait vers le château. Plus il se rapprochait du parc et plus un autre rassemblement semblait avoir lieu. Ce qu'il entendit alors, lui coupa le souffle. C'était la voix de Liam qui s'élevait de celle de tous. S'approchant, le préfet entra dans la foule rassemblée.

*Qu'a-t-il encore fait?*

(Suite ---> À l'extérieur du château --> Parc de Pou-Du-Lard Magic! --> En bordure du lac! --> Sous le grand arbre...)

La cérémonie était finie. Voldemort était enterré, et les directeurs-adjoints avaient une conversation avec le Ministre de la Magie. Théo se sentait vraiment seul. Il n'avait pas revu Hermione depuis la veille, et le fait qu'Aude soit partie si précipétement sans rien expliquer l'avait vexé. Une jeune femme était passée près de lui quelques temps après, mais elle aussi l'avait ignoré.

*Pourquoi tout le monde m'ignore? C'est toujours la même histoire, peu importe où je vais.*

Il regarda son chien et lui flatta la tête doucement.

- Une chance que je t'ai; toi au moins tu es toujours avec moi.

Rufus le regarda et gémit d'entendre son maître si triste. Théo s'éloigna du cimetière, et il vît un rassemblement d'élèves près du lac. Il n'alla même pas voir ce qui se passait. Il regarda au loin, pour ne pas voir tous les élèves près de lui, et remarqua qu'on jouait au Quidditch dans le stade.

*Je pourrais peut-être aller les rejoindre...*

Finalement, Théo décida de prendre sa chance. Il se rendit au château pour prendre un balais. En arrivant au bureau du professeur de Quidditch, Théo hésita un moment, mais lorsqu'il vît que la professeure n'était pas là, il se dit qu'il pouvait sûrement prendre un balais, puisque d'autre l'avaient fait. Il en prit donc un et alla au stade.



(Suite: Stade de Quidditch)

Hermione avait regardé les funérailles sans les voir, elle était pensive...comme à son habitude, le fait qu'elle avait rencontré Théo avait fait naître en elle un sentiment inconnu de bien être comme si elle était enfin sortie de sa torpeur maussade et renaissait de ses cendres...

*Comme Voldemort!*

Elle se leva à la fin des funérailles, rendit les saluts qu'on lui adressait et se dirigea vers la sortie du cimetierre, elle vit alors une silhouette qu'elle conaissait avec une autre petite silhouette qui trotinait à côté de la première...Hermione fit un grand sourire et vit que Théo et Rufus se dirigeaient vers le terrain de Quidditch elle décida de les rejoindre pour leur faire une surprise, elle avait bien besoin de se changer les idées après cet instant si bizarre...

(Suite: Stade de quidditch)

Hj: je suis de retour et cette fois pour un bon bout de temps!!^^

Corail était restée près de Derek tout au long des funérailles. À la toute fin, lorsque celui-ci disparut dans la foule et qu'elle le perdit de vue, Corail se retrouva seule. Seule était un bien grand mot. Comment peut-on être seul lorsque nous sommes entourés de gens. Mais enfin, peu importait. Le directeur était mort. Si ses parents l'apprenaient... plus de Voldemort pour diriger l'école. Non. Ses parents avaient toujours adoré Voldemort, avaient toujours dit que l'école n'était rien sans lui. Corail savait maintenant, en y vivant que malgré le fait que Voldemort était le Grand Directeur, ses quatre adjoints détenaient une bonne partie des pouvoirs. L'école ne serait pas morte tant que les quatre adjoints y seraient toujours. Mais comment le faire comprendre à ses parents? Impossible.

Réfléchissant à ces sombres évènement, elle ne vit pas, à seulement quelques mètres d'elle, ses deux parents, qui discutaient avec d'autres gens venus pour les funérailles. Par contre, ceux-ci l'aperçurent. Main dans la main, ses parents s'approchèrent d'elle, qui, perdue dans ses pensées, ne les voyaient toujours pas. Elle ne se rendit compte de leur présence qu'au moment où sa mère se mit à lui caresser les cheveux.

-Bonjour ma chérie.

-Maman! Papa! Que faites-vous ici?, dit Corail, surprise.

-Nous sommes venus pour les funérailles et pour t'annoncer une bien triste nouvelle. répliqua son père.

-Nous te ramenons à la maison. Nous sommes désolés, tu ne reviendras plus ici. Désolée ma chérie. Nous t'aimons tu sais et il nous est très difficile de te savoir ici alors que cette école traverse une période noire de son histoire. dit sa mère doucement.

Après bien longue discussion, crise de larmes et de colère, ses parents finirent pas gagner et l'emmenèrent jusqu'aux dortoirs. Refusant d'y entrer et de leur donner le mot de passe, elle fut prise de malheur lorsqu'un élève sortit de la salle commune. Ses parents l'obligèrent à entrer et sa mère monta à sa chambre avec elle, l'aidant à faire ses valises. Enfin, aidant est un bien grand mot. Corail resta debout, les bras croisés, observant sa mère ramasser ses effets personnels. Des larmes brûlantes creusèrent des chemins sur les joues de la jeune Serpentard. Elle ne verrait plus Derek. Elle ne verrait plus Derek, elle ne pourrait lui dire adieu. Elle ne verrait plus Derek. Que deviendrait-elle? Elle ne pourrait plus le serrer dans ses bras. Elle ne verrait plus Derek...

Finalement, sans un aurevoir à ses amis, Corail quitta l'école de force, son père la tenant fortement d'un côté, sa mère de l'autre. Des larmes coulant sur son visage, elle regarda l'école une dernière fois, se promettant que dès qu'elle arriverait chez elle, elle écrirait une longue lettre à son Preux Chevalier, lui expliquant ce qui s'était déroulé, les raisons de son absence. Mais surtout pour lui dire que malgré la distance, elle l'aimerait toujours.

(Voilà, je supprime ce personnage. Désolée.)

Angelical avait écouté toute la conversation d'une oreille. L'autre étant occuppée à observer les élèves, les parents, les amis de Voldemort, tous les gens importants qui étaient étonnament rassemblés dans le cimetière. Les discussions fusaient, mais elle devait se concentrer sur une seule, celle avec le Ministre de la Magie. Mélian fit son petit discour, puis écouta la réponse de M. Kowal. Elle avait réussit à le convaincre. Personne ne deviendrait directeur à la place de Voldemort! Angelical sourit. Elle acceuillit Mélian à bras ouvert lorsque cette dernière lui sauta au cou, fière de sa prestation. Angelical aussi était fière d'elle, mais était aussi déçue de n'avoir pu l'aider d'aucune façon.
*Je suis aussi Directrice. J'aurais dû lui parler aussi... mais je ne le peux pas... pourquoi est-ce que ça m'arrive toujours à moi, et toujours dans ces moments-là...*
Angelical ne laissa aucunement paraître ses véritables sentiments, ne voulant blesser sa collègue euphorique.

*Dire qu'il n'y a que quelques semaines elle n'était qu'une petite préfète de Poufsouffle et la voilà maintenant Directrice. Je n'en revient toujours pas.*

Dès que Mélian disparut vers son bureau, suivit de plusieurs autres personnes quittant soit vers l'école ou encore vers les sites de transplanage, Angelical se retrouva seule. Elle avait perdu Wilhelm de vue lorsqu'elle l'avait quitté pour aller rencontrer le Ministre et malgré le nombre de gens diminuant de façon exponentielle, elle ne le trouvait toujours pas. Abandonnant sa cause, car elle se demandait s'il n'était pas partit dans son bureau comme les autres, elle s'éloigna de la foule. Le soleil était toujours présent et la chaleur presque insupportable, la Poufsouffle se réfugia sous un arbre, profitant de l'ombre et de la solitude pour penser aux moments qui venaient de se dérouler, comme elle le faisait toujours. Déjà, elle avait pleuré beaucoup la soirée précédente, mais elle ne put s'empêcher de laisser couler des petites rivières salées de ses yeux au regard tendre et doux, qui allèrent se perdrent dans la blancheur de sa peau de lait.

Pourquoi elle pleurait, personne n'aurait pu le lui faire dire, puisqu'elle-même n'en savait trop point la cause. Son besoin de solitude grandissant toujours, Angelical se leva et s'éloigna encore plus des sourds éclats de voix qui provenaient du cimetière, pour se rapprocher un peu plus de l'école, tout en gardant une certaine distance. Elle n'avait que 19 ans, mais cela n'avait point paru durant les deux derniers jours. En fait, depuis qu'elle avait été nommée Directrice, c'est-à-dire, depuis un bon moment, la jeune adolescente avait fait place à une jeune femme responsable et sérieuse. Elle-même n'en revenait pas qu'elle puisse être de telle. Après tous ces moments, passés dans la catastrophe, la peur, la colère, la peine, l'amour, la jeunesse n'avait pas eu sa place. Séchant ses larmes, elle se dit qu'un de ces jours, elle irait lâcher son fou avec les autres Directeurs. Ils en avaient tous ardamment besoin et cela se devait d'arriver à un moment ou à un autre. Ils devraient se retrouver tous les 4, ensemble, à une table, dans un bar ou un bistro, seuls, à discuter, à rire, à boire et à avoir du plaisir ensemble. Mais ce ne serait ni aujourd'hui, ni demain. Ils devaient se laisser du temps pour se remettre de leurs émotions, se laisser du temps, tout simplement.

Le soleil déclinait dans le ciel alors qu'elle se décida enfin à entrer dans l'école. Elle prit la direction des sous-sol, et à la place de transplaner directement dans son bureau, s'y rendit à la marche. Elle se sentait calme, sereine. Ses pensées étaient fermées à tous, mais rien d'éclatant n'en resortait. Elle se sentait vide. Vide de toute énergie, vide.

(Suite-------> Sous-sol-----> Devant la salle commune)

Angelical