Méditations du silence...

* Qu'il est trop mignon ce Kettil! J'aurais bien aimé avoir un petit frère comme lui. Toujours en train de poser des questions et être reconnaissant de tout!*

La Serdaigle écouta bien son compagnon de maison pour bien y répondre. Il s'interrogeait un peu sur la façon d'agir si on voulait.

- C'est vrai! Au début, c'est un peu plus difficile vu que nous avons pas eu l'éducation de base qu'on les sorciers quand ils sont de parents sorciers justement. Mais, cela ne veut pas dire qu'on réussit moins bien que les autres. Moi, je trouve que je me suis vite intégrer. Il faut dire que les professeurs sont génial et que nous avons un excellent Directeur de maison. M.Naël est très attentif de ses élèves et il m'a bien aidé au début. Je m'éloigne un peu. Mais bon, je suis certaine que tu sauras vite d'adapter aux règles du château et du monde des sorciers.

* Au moins elle semble dire que ce n'Est pas si...sorcier... que ça, suffit d'y mettre du sien. En supposant qu'elle soit «normale». Je vais avoir l'air fin si elle est un super cerveau, et que finalement je me retrouve à redoubler comme un paumé de première...*

-Dans ce cas j'espère qu'il en sera de même pour moi, parce que sérieusement, je suis plus ou moins sur de mes capacités pour l'instant, je n'ai pas vraiment eu à lancer de sorts pour l'instant...

Son visage se perdit soudain dans le vide, comme s'il venait de réaliser quelque chose:

-Je me demande ce que ça fait de lancer un sort...Est-ce qu'on sent la magie traverser son corps? Est-que notre perception de l'extérieur change quand on lance le sort? S'il existe des réponses à cette question, bien sur...À moins que l'effet ne change selon les personnes...

Kettil semblait inquiet sur ses capacités à lancer des sorts, surtout qu’il n’en avait pas lancer beaucoup. Cependant, la jeune fille ne savait pas trop comment répondre au Serdaigle. Comment se sentait-on lorsque l’on servait un sort? Elle pensa un moment à la première sensation qu’elle avait eu lorsqu’elle avait lancé son premier sortilège. Puis, elle répondit au jeune homme.

- Et bien, je dirais que c’est différent à chaque personne. Moi, je me souviens que j’ai sentie toute l’énergie qu’il y avait en moi passer de mes doigts à ma baguette magique et sortir de celle-ci pour produire un résultat. C’était vraiment fantastique. Par contre, après quelques temps, on ne sent qu’un léger picotement, seul signe que cela fonctionnera. Quand, je sens absolument rien, je sais que mon sortilège ne fonctionnera pas. Alors, je dois me concentrer d’avantage. Alors, il faudra seulement que tu sois attentif à ton corps pour voir comment il réagit face à toute cette magie en toi. Est-ce que tu as d’autre interrogations?, demanda la jeune fille après son petit discours.

Kettil satisfait de ces explications sur la façon de lancer des sorts, se tritura le cerveau pour essayer de savoir s'il avait d,autres questions, mais il n'en trouva pas d'autres, alors il se résolut à terminer la séance de questionnements:

- Je ne crois pas avoir d'autres questions à te poser pour le moment, tu a très bien répondu à celles qui me venaient à l'esprit. Tu disais que je pouvais te rejoindre dans la Grande Salle si j'avais d'autres questions, c'est ça? Mais bon, il doit avoir quelque chose que je puisse faire pour toi, pour te remercier, non?

Il devait quand même la remercier de sa patience face à ses questions et d'avoir pris le temps de lui répondre. *Je ne suis pas un rustre quand même!*

Rigel entra dans le hall d'entrée d'un grand pas. Ses vêtements étaients incroyablement sales et mouillés. Il laisait des trâces de boue derrière chacun de ses pas et tentait du mieux qu'il pouvait d'arranger ses cheveux pour être présentable. Il s'arrêta soudainement au milieu du hall pour admirer un peu les alentours et voir s'il y avait du monde qu'il connaissait; il fut quelques peu déçu de reconnaitre personne. Il s'adressa donc aux personnes les plus proches de lui, deux serdaigles en train de discuter:

-Bonjour, comment allez-vous? Je m'appelle Rigel! Il fait vraiment un temps de chien dehors, c'est incroyable! Vous ne croirez jamais ce qui m'est arrivé! Mais je vous raconterai un autre jour, j'avoue que je suis un peu perdu et je ne sais ou trop aller, vous pouvez m'aider? Vous vous appellez comment?

Kettil lui répondit tout simplement qu'il n'avait plus de question à lui poser et lui demanda même ce qu'il pouvait faire pour la remercier. Mary était en train d'y songer lorsqu'un autre jeune homme arriva et leur parla. Il se nommait Rigel à ce qu'il disait et il était dans la maison des Gryffondors par l'uniforme qu'il portait. Il posa tout pleins de questions, ce qui fit rire la Serdaigle.

- Pardon! Je trouve cela tellement drôle les gens qui posent tout pleins de questions comme cela. Mais bon, j'aime toutefois y répondre. Pour ce qui est de moi, je vais bien et je me nomme Mary. Voici un de mes compagnon de Serdaigle, Kettil. Maintenant, qu'est-ce que je peux faire pour t'aider?,demanda la jeune fille un grand sourire aux lèvres.

Pollux était en pleine réflexion quand il pénétra dans le hall d'entrée. Déjà la cinquième année... il n'en revenait pas. À la fin, il allait devoir passer ses examens de BUSE, qui s'avéraient stressants selon les dires des élèves plus âgés. Et en plus il avait été choisi comme préfet! Lui! Il allait devoir se montrer autoritaire avec les nouveaux... Déjà, plus d'un première année s'était montré exaspérant lorsqu'il les avait conduit aux dortoirs des serdaigles, le jour de la rentrée.

Déjà, il n'avait pas obéit à ses nouvelles obligations en oubliant de se rendre aux funérailles du directeur... Grossière erreur. Nathaniel le réprimanderait sûrement. Fort heureusement, le directeur le connaissait bien. Il lui avait même donné des cours privés dans le passé, car oui, Pollux démontrait beaucoup de difficulté dans ses cours de sortilèges, malgré son intense désir de réussir. Il en allait de même pour les cours de métamorphose: la première fois qu'il avait réussi à transformer une aiguille en allumette, au bout de trois semaines de travail, celle-ci s'était enflammée et avait mit le feu à ses vêtements, le mettant à nu dans la salle de cours, sous les rires des autres. Cependant, il était motivé pour fournir encore plus d'effort dans ces matières cette année. Il le devait, pour réussir ses examens.

Il observa les alentours et son regard tomba sur un petit groupe de trois élèves qui bavardaient dans un coin. Il reconnu Mary, une fille de sa maison qu'il ne connaissait pas vraiment, ainsi qu'un jeune Serdaigle de première année. Pollux se souvenait de lui, car lorsqu'il avait amené les nouveaux aux dortoirs, le jeune garçon avait démontré un étonnement sans égal à tout phénomène lié à la magie. De toute évidence, il n'était pas habitué au monde de la magie. Le troisième individu, un Gryffondor, était en cinquième année lui aussi. Rigel. Pollux le connaissait de réputation. Ne reconnaissant personne de particulier aux alentours, il se dirigea vers le petit groupe, et se présenta:

-Bonjour, je me nomme Pollux, je suis le nouveau préfet de Serdaigle. Je me suis dit que je pouvais profiter des moments tranquilles des premiers jours pour faire de nouvelles connaissances. Voilà ma cinquième année commencée, et je me rends compte que je ne connais pas encore tous ceux qui sont entrés en même temps que moi dans cette école.

Puis, se tournant vers le serdaigle de première année, il lui demanda:

-Je me souviens de toi, tu avais l'air émerveillé devant les portraits et les escaliers le jour de la rentrée. Comment t'appelles tu?

Pollux espéra que son arrivée ne paraissait pas trop étrange. Ce n'était pas dans ses habitudes d'aborder les gens ainsi. Surtout s'il y avait des filles. Mais dans son nouveau rôle de préfet, il devrait faire preuve de courage pour parler aux demoiselles de tout âge sans bégayer. C'était là une difficulté qu'il n'avait jamais réussi à surmonter.

*Décidément, les humeurs changent...*Il y a de cela une dizaine de minutes, Kettil cherchait le calme et un peu de silence dans cet îlot de paix au coin du Hall d'entrée. Mais maintenant que Mary, et maintenant ce Rigel et ce Pollux sont arrivés, il avait d'autres chats à fouetter. D'ailleurs, Pollux... n'était-ce pas le nom d'un quelconque personnage mythologique? Probablement, mais il y a d'autres choses à penser, il faut leur répondre maintenant.

-Enchanté Pollux, un autre cinquième année qui me parle, je me demande ce qui les attire comme ça! À croire que c'est mon nouveau shampoing qui fait cet effet là! C'était probablement moi en effet, ces tableaux sont très intéressants, je m'appelle Kettil, elle c'est Mary et l'autre a l'air perdu c'est Ridel?...non, Rigel, voilà.

Une autre question traversa son esprit qui ne connaissait pas tout de l'école:

- Tu dis être préfet, en quoi ça consiste? Est-ce que ce que tu vas faire en tant que préfet va me concerner directement ou c'est un poste dont on ne connaît pas vraiment l'utilité?

Le jeune première année qui disait s'appeler Kettil n'avait pas l'air trop intimidé par les plus âgés. Tant mieux, ça ne pouvait que faciliter la prise de contact. Cependant, Pollux n'avait pas tout compris dans la première phrase du jeune Serdaigle. ]*Du shampooing? Qu'est ce que c'est que ce truc?*. Il se dit que ce devait être un produit de beauté à l'effet attractif quelconque, peut-être agrémenté de filtre d'amour...

- Tu dis être préfet, en quoi ça consiste? Est-ce que ce que tu vas faire en tant que préfet va me concerner directement ou c'est un poste dont on ne connaît pas vraiment l'utilité?

*Ah! La question qui tue!* Pollux savait très bien en quoi consistait son rôle de préfet, mais il ne s'était pas préparé à devoir le définir avec des mots pour l'expliquer à un plus jeune... Il essaya quand même:

-Eh bien, dit-il, un préfet se doit de faire en sorte que les règlements soient respectés à la lettre par les autres élèves, en particulier ceux de sa propre maison. Par exemple, si jamais je te voie tenter de jeter un sort à qui ou à quoi que ce soit dans les couloirs, je peux t'amener dans le bureau d'un professeur, qui te donnera sans doute une retenue. De plus, j'ai le pouvoir d'ajouter et d'enlever des points à n'importe quelle maison. Si tu préfères, tu dois m'éviter autant que les enseignants si tu prépares un mauvais coup.

Pollux se dit que ce n'était pas trop mal comme explication. Cependant, il espérait que Kettil n'aurait pas une opinion hâtive et négative des préfets. C'est pourquoi il essaya de nuancer ses propos:

-Cependant, je suis aussi là si tu as besoin d'aide. Un problème de justice, par exemple si toi, tu es victime du viol d'un règlement. As-tu d'autres questions?

*Mais qu'ai je bien pu faire pour mériter ça? Moi, préfet?* Pollux se dit qu'il devrait commencer par se surveiller lui-même, lui qui a la mauvais habitude d'arriver en retard à ses cours.

Que trop heureux de voir d'autres élèves se joindre à la discussion, Rigel serra la main chaleureusement à celui qui s'appelait Pollux:

-Bien le bonjour mon brave! dit-il en lui écrasant les doigts, Je ne vous connais pas mais cela ne fait rien, ahaha! Alors vous êtes préfet? Ah! C'est bien dommage! Vous voudrez surement pas venir avec moi installer des pièges de tartes à la citrouille au 3e étage j'imagine! Oups, j'ai dit ça tout haut? Ah mais je rigole voyons!

Il lui donna alors un clin d'œil qui cachait bien des choses...

Reprenant un air un peu plus sérieux, il s'adresse alors au groupe:

-Ah mais oui, voyons, se que je voulais demander... Ah! Vous savez si le repas va être bientôt servi? Je meurs de faim!

Mary écouta l'échange qu'il y eut entre Kettil et Pollux. En effet, elle aurait bien aimé être choisie pour devenir préfète, mais ce fût Lyly qui l'eut. Mary n'étant pas rancunière l'avait félicité dès qu'elle l'avait vu. N'empêche que cela lui aurait fait extrêmement plaisir d'avoir cette honneur. Elle se reporta aussitôt à la discussion voyant qu'elle s'égarait dans ses pensées. Puis, elle éclata d'un petit rire à la question du Gryffondor.

- Je ne sais pas ce que tu as fait aujourd'hui mon cher Rigel, mais l'heure du souper est passée depuis un moment. Il est bientôt 20h00. Cependant, si tu as vraiment faim, nous pourrions aller dans le salon commun. Nous pouvons y manger et y boire peut importe la maison que l'on est. Alors, si tout le monde est partant, on peut y aller.

La Serdaigle attendit donc les réponses des autres élèves. Puis, elle regarda plus attentivement Pollux... il avait un certain charme. Pour la première fois de sa vie, Mary se sentie quelque peu rougir par la pensée qu'elle venait d'avoir.

Quand Rigel lui serra la main, Pollux fut surprit par sa poigne et secoua ses doigts une fois ceux-ci libérés. Le Gryffondor avait l'air arrogant. Sa remarque concernant une éventuelle installation de pièges à tarte à citrouille n'étonna guère le préfet: Rigel était un farceur, c'était sa réputation... Il était aussi connu pour avoir souvent la tête ailleurs, et sa question concernant le souper confirma cela.

Pollux sursauta lorsque Mary prit la parole, elle avait une jolie voix.

- Je ne sais pas ce que tu as fait aujourd'hui mon cher Rigel, mais l'heure du souper est passée depuis un moment. Il est bientôt 20h00. Cependant, si tu as vraiment faim, nous pourrions aller dans le salon commun. Nous pouvons y manger et y boire peut importe la maison que l'on est. Alors, si tout le monde est partant, on peut y aller.

Elle s'adressait également au préfet. Rougissant comme une tomate bien mûre, comme toujours devant la gente féminine, il lui répondit:

-En en effet! C...c'est toujours un endroit agréable pour bavarder devant un b... bon jus de fripouille. Heu citrouille, du jus de citrouille! J... je n'ai rien à faire présentement, alors pourquoi pas? Qu'en dites-vous les amis? ajouta-t-il en se tournant vers les garçons. Nous pourrions en profiter pour mieux faire connaissance!

*Misère, qui croirait entendre un préfet?* se dit-il en avalant sa salive. Une jolie fille et voilà qu'il perdait ses moyens! Il lui faudrait beaucoup de temps, et peut-être même de l'aide, pour réussir à surmonter cela...

La conversation dérivait lentement vers les autres élèves, voilà qui était tant mieux, Kettil ne cherchait pas l'attention en venant dans ce coin-ci. N'empêche, il appréciait la compagnie de ces cinquième année, alors il va les suivre au salon commun pour aller manger un peu. Il va pouvoir finir de se remplir l'estomac en les écoutant parler.

- Et bien je vais vous suivre si vous allez au salon commun, tant qu'à discuter, autant le faire autour d'une table et d'une tarte à la citrouille... Hein Rigel?

Et il gratifia le Griffondor d'un clin d'oeil amusé.

Voyant que tout le monde était d'attaque, Rigel sourit à grandes dents.

-Génial! Alors qu'est-ce qu'on attend? Allons-y avant que ce chateau tombe en ruines!

Sur ses paroles il s'élanca vers où il croyait être le salon commun. Il ouvra une porte avec énergie et se fit aussitôt bombarder par une chute de manches à balais et de sceaux. Il en fut tellement surpris qu'il tomba à la renverse. Il se releva quelques peu étourdi, mais ne semblait pas embarassé le moins du monde malgré tout. Il semblait même satisfait de voir le regard des curieux planté sur lui.

S'adressant alors au petit groupe:
-J'ai oublié c'est où... alors...je vous suis!

Mary était très contente de voir que son idée plaisait à tout le monde. Elle avait très drôle la réaction de Pollux. Il avait semblé si gêné tout à coup. Puis, le jeune Kettil s'était prononcé: Il était aussi d'accord. Mais ce qui fit le plus rire la jeune fille c'est lorsque Rigel entra dans le placard à balais et que ceux-ci lui tombèrent tous dessus. C'était bien un garçon qui aimait juste ce faire voir. Bien qu'elle trouvait cela drôle, Mary préférait les hommes plus proches d'eux-mêmes. Ne pouvant s'empêcher de dire quelque chose, Mary parla.

- Je vois bien cela! Si tu confonds un placard à balais au salon commun, tu ne dois pas y avoir été souvent! Surtout qu'il se trouve au deuxième étage et non dans le hall...

Mary sourit de plus bel. Elle regarda les trois garçons devant elle et elle ne pu faire autrement. Ils avaient l'air tous si charmants. Voyant que tout le monde n'attendait que son départ pour la suivre, elle commença à monter les escaliers.

- Allez suivez-moi!

(Suite ---> Deuxième étage --> Salon Commun -> Les Serdaigles et le Gryffondor)

Pollux fut ravi de l'approbation de Kettil. Ce jeune garçon semblait certes curieux, mais paraissait vouloir rester discret. Il ne semblait pas chercher à se faire remarquer. *On dirait moi-même il y a 4 ans* se dit le préfet. Puis Rigel s'élança et Pollux ne put s'empêcher de sourire quand le Gryffondor se fit attaquer par le contenu d'un placard à balais. *Tout un phénomène celui-là!*. Finalement Mary prit les devants:

- Allez suivez-moi!

Pollux n'était plus sûr de l'emplacement exact du salon commun, mais la Serdaigle, avançant d'un pas ferme, semblait être certaine de l'endroit. Il lui emboîta alors allègrement le pas.

(Suite ---> Deuxième étage --> Salon Commun -> Les Serdaigles et le Gryffondor)

Voyant ses compagnons partir, il s'empressa de remettre les sceaux et les balais dans le placard afin de les suivre au salon commun. Il les rejoignit dans les marches et commenca à leurs parler de son joueur préféré de quidditch.

(Suite ---> Deuxième étage --> Salon Commun -> Les Serdaigles et le Gryffondor)

En voyant Rigel se mettre les pieds dans les plats, les fleurs du tapis et les balais, Kettil eut un mouvement de désapprobation, puis dût faire un effort pour ne pas éclater de rire. Il regarda alors Mary et Pollux et vit leur sourire amusé par les pitreries du Griffondor distrait. Il les regarda, et ferma la marche, jusqu'à ce que Rigel les rejoigne dans les escaliers

*Décidément, on a pas fini d'avoir des surprises avec eux! Tant que ce n'Est pas moi qui se prend les balais en pleine figure, pourquoi pas?*

(Suite ---> Deuxième étage --> Salon Commun -> Les Serdaigles et le Gryffondor)