Bonjour tout le monde!
C'est une excellente idée, je m'étais déjà dit que j'insérerais peut-être quelques "photos" dans une suite, mais je suis ravie que tu dévoiles l'idée au grand jour Peter!
Toutefois, je suis orpheline alors je ne peux pas vraiment participer à ton idée...mais il y a toujours mes parents!
------------------------ (Un peu de RP, ça me manque...)
Loona détourna le regard du vieux babillard accroché dans le hall d'entrée. L'heure était tardive, mais la directrice n'avait point envie de regagner sa chambre, trop de choses se bousculaient dans sa tête. Aucun son n'atteignait ses oreilles pointues, pour la simple et bonne raison que rien ne bougeait, tout semblait figé dans le temps. L'éclairage était faible, mais permettait toutefois à la Serpentard d'apercevoir les visages souriants sur les photos animés devant elle.
Après un instant, elle avait détournés les yeux afin d'empêcher des larmes d'y monter. Malgré sa peine d'être orpheline depuis déjà bien des années, un petit sourire timide apparu sur ses lèvres, elle était heureuse que ses élèves aient une famille sur qui compter et sur qui s'appuyer, ils semblaient tous si heureux. Ses yeux violets devinrent toutefois plus sombres, comme toujours lorsque la perte de ses parents refaisait surface en elle. Loona se rappelait parfaitement cette nuit où tout avait changé, cette triste nuit où son enfance heureuse avait été renversée.
La directrice n'arrivait plus à bouger, ses pieds lui semblaient enracinés dans les pierres recouvrant la vaste pièce. Entendant un bruit provenant de l'étage supérieur, elle recouvra l'usage de ses jambes et en vitesse, elle s'empressa de sortir dans les ténèbres de la nuit. Personne ne devait la voir dans cet état, très peu connaissait sa véritable histoire.
Au dehors, sous le ciel étoilé, une brise glaciale soufflait dans les feuilles des arbres du parc. Loona glissa ses mains dans les poches extérieures de sa cape et s'éloigna du château en direction du lac. Arrivée à destination, elle s'agenouilla, les yeux toujours baissés vers l'herbe tendre. Avec un soupir de pronfonde solitude, elle leva le regard vers les étoiles qui brillaient de milles feux dans la pénombre. La lune, bien ronde, semblait lui sourire, comme elle avait l'air sereine là-haut.
*Vous me manquez tellement...*
Elle n'était pas parvenue à retenir ses pensées ni la larme qui atteignait désormais le milieu de sa joue gauche rosie par le vent.
- À chaque instant...