Table des professeurs!

Aussitôt sa question posée, aussitôt une réponse elle eut! Mélian sourit à Yan, il avait tout à fait raison par rapport à son air radieux. Après ce beau moment passé avec Nathaniel, rien ne pouvait maintenant noircir le reste de sa soirée. Mais bon, elle devait se concentrer à sa conversation avec Yan et non à ce que son coeur ne cessait de faire dans sa poitrine. Mélian n'eut pas vraiment le temps de répondre au professeur de Botanique que celui-ci lui posait déjà une autre question. Perdue dans ses pensées, la Gryffondor n'avait pas remarqué l'air absent qu'avait eut un peu plus tôt son collègue.

Des nouvelles de Loona? Euh, elle ne l'avait pas revu depuis les funérailles et, elle n'avait pas vraiment eut le temps de lui parler, elle avait du partir alors que Derek était venu la quérir. Alors, elle avait un peu de mal à savoir comment elle allait. Elle regarda donc son ami et remarqua enfin son air bizarre. Il regardait partout et semblait vouloir évité sans regard. Puis, avant même qu'elle dise quelque chose, il rajouta:

-Je.. Je… demandais ça comme cela…

La Gryffondor sourit. Comment pouvait-elle ignorer ce sentiment qui l'habitait depuis des années? Yan semblait avoir un faible pour la Directrice de Serpentard. C'était assez ironique comme situation. Les deux amis étaient amoureux de l'un de leur collègue. Puis, comme pour masquer cette pensée, Yan ajouta que la soupe était bonne. La Directrice ne put s'empêcher de rire. C'était très drôle de le voir aller.

- Désolée! Je peux vous poser une question avant de répondre à la votre? Depuis quand avez-vous un faible pour Mlle Loona?

Yan regarda la directrice du coin de l’œil et vit un sourire suspect…Zut. Espérons qu’elle n’a pas comprit. Il y eu un mini moment de silence pendant lequel le professeur mangea nerveusement sa soupe.

-Désolée! Je peux vous poser une question avant de répondre à la votre? Depuis quand avez-vous un faible pour Mlle Loona?

Il manqua de s’étrangler avec sa cuillère et devint rouge. Il bégaya quelques secondes avant de l’échapper par terre. Le professeur ferma les yeux et vit le visage de la directrice dans sa tête. Si beau, si parfait….. si inaccessible… À quoi bon se battre pour une cause déjà perdue ? Il regarda la professeur devant lui et lui fit un léger sourire, presque imperceptible. Ses yeux devinrent brillants et il laissa s’échapper un sourire. Puis après quelques seconde Yan regarda Mélian droit dans les yeux et lui dit si directement, si sincèrement. Comme il ne l’avait jamais fait.

-Je la voit partout, dans ma soupe, dans les nuages, dans le miroir et dans ma tête. Je la vois tout le temps. J’ai toujours l’impression que je sens son parfum… Qu’elle est si prêt de moi. Chaque fois qu’elle me fait un sourire ou que j’entend son rire, mon cœur s’arrête quelques secondes. Puis dans elle plonge sont regard dans le mien, j’ai les jambes moles, et je passe à deux doigts de défaillir. Mais dès que je la voit pleurer ou triste, je sens mon cœur fondre et je donnerais ma vie si cela pouvait la rendre heureuse…

Le professeur de botanique détacha sont regard de celui de Mélian, il se s’entait si calme, si en confiance avec elle. Il arriva même à dire tout cela sans bégayer une seule fois ! Sa vie venait enfin d’avancer, il se sentait tellement bien et tellement léger d’en avoir parler à quelqu’un. Sont regard alla donc se déposer au plafond. Il revoyait des moments qu’ils avait passé avec Loona, un repas, une bataille de boules de neiges, une réunion de professeur. Puis il ouvrit la bouche à nouveau.

-Je me fou de ce qui est convenable ou non. J’ai juste envi d’être proche d’elle et de la serrer fort dans mes bras. J’ai envie lui offrir la lune, si cela pouvait juste lui rappeler que j’existe.

Puis ses yeux s’abaissèrent sur la table. Ou ses yeux devinrent de plus en plus brillants jusqu’à ce que une petite larme vienne se perler au coin de sont œil et glissa le long de sa joue ou il leva la manche pour l’essuyer aussitôt. Sa respiration devint légèrement saccadée, sûrement même pas assez pour que son amie le remarque. Il croisa les bras et mordit sa lèvre supérieure.

-Pour elle, je ne suis qu’un professeur, peut-être un ami, mais avant tout je suis un collègue. Si je disparaîtrais de la surface de la terre, elle ne s’en rendrait s’en doute compte que lorsqu’une pile de devoirs se seraient amoncelés sur mon bureau. Chaque fois que je cligne des yeux, c’est comme un fouet qui je frappe et qui me ramène à la réalité. Tu sais cette sensation d’étouffement ? Celle ou tu à l’impression que le destin comprime tout ton corps et tu a de la misère à respirer. Je me sens comme ça toutes les nuits dans mon lit. J’aimerais t’en lui passer la main dans les cheveux et lui dire qu’elle est le centre de mon univers.

Yan ferma sa bouche et pencha la tête et la calla contre sont torse. Il parlait si rarement comme ça. Il détestait plus que tout faire pitié, et avait peur que les autres le juge. Il avait si longtemps combattu ce sentiment et avait réussit à contrôler ses émotions au sujet de Loona. C’est comme si on venait tout juste de lui enlever miles tonnes de poussière qui s’était accumulées sur sont cœur. Il ferma les yeux et attendit la réaction de son amie. Elle pouvait peut-être comprendre ce qu’il vivait, elle pouvait peut-être même l’aider. Peu importe sa réaction, le professeur savait que de toute façons elle finirait par l’apprendre tôt ou tard… Au moins c’est fait.

Mélian eut un petit rire à la vue de son ami. Il manqua s'étrangler, il devint rouge de gêne, il bégaya et laissa tomber sa cuillère par terre. Il était dans tous ses états, il n'y avait maintenant plus aucun doute sur les sentiments du Poufsouffle. Cependant, la Gryffondor ne voulait pas le couper et voulait le laisser ce libérer. Il fini donc par la regarder et Mélian pu voir toute la sincérité du monde dans les yeux du jeune homme quand il parla de Loona.

Ainsi, il l'a voyait partout. Cela ne changeait pas vraiment à ce qu'elle-même vivait. Mais bon, c'était une autre histoire. Tout les signes étaient là. La "soupe", le parfum que tu ne peux chasser de tes narines, le souvenir de son sourire, de son rire, le coeur qui s'arrête quelques secondes chaque fois que tu l'as voit et qu'elle te parle, les jambes molles et la quasi défaillance devant cette personne. Rien ne trompait. Puis, inévitablement envie constante d'être avec cette personne aimée à tout moment et surtout d'être remarqué de celle-ci.

La maîtresse des Moldus ne remarqua pas le changement suptile de son ami. Ce n'est que lorsqu'il recommença à parler, qu'elle décela un petit ton de tristesse et de déception. Yan poursuivit son récit en lui expliquant maintenant comment il percevait tout ceci d'après Loona. Qu'un simple professeur, un collègue, un ami, rien de plus. Mélian ne savait que trop bien ce que c'était, mais il ne fallait pas en parler. Il continua un peu d'expliquer son état d'âme et Mélian l'écoutait silencieusement. Elle avait mal elle aussi. Elle venait de passer un bon moment avec Nathaniel dans son bureau, mais n'en gardait pas très bon souvenir. Que s'était-il passé? Rien de plus qu'une discussion sur la mort de Voldemort. C'était ces fortes émotions qui l'avait chamboulées au point de ne plus savoir où elle en était face au Serdaigle, aucune autre explication. Elle reporta son attention sur Yan, mais malheureusement, il avait terminé de parler.

Mélian se sentit aussitôt légèrement coupable. Elle s'était une fois de plus laisser emporter par ses sentiments pour Nathaniel et avait quelque peu ignoré son collègue et ami. Il semblait maintenant attendre une réponse d'elle, mais que dire? La jeune femme devait se fier sur ce qu'elle avait entendu et aussi un peu sur ce qu'elle vivait pour aider son ami. Après tout, ils se ressemblaient un peu sur ce point.

- Je ne sais que trop vous dire. L'amour est un sentiment si gratifiant et si destructeur à la fois. Il vous emporte dans des rêves et nous transporte où bon nous semble. Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme nous l'avions vu. Cependant, je crois en votre amour pour Loona, il faudrait voir si elle ressent la même chose. Toutefois, je vous demanderais d'attendre un peu avant de dévoiler votre flamme. Les circonstances ne sont peut-être pas au rendez-vous de l'amour. Les temps sont dûrs pour tout le monde et chacun à ses propres deuils à faire face à tout ceci. Même moi, je dois me contrôler et affronter quelques souvenirs pénibles en ces jours de souffrance. Je vous promet donc que votre secret sera gardé jusqu'à ce que vous décidiez de vous ouvrir à elle.

La jeune femme se remis au silence. Elle devait cesser de penser à ces moments, tous ces moments douloureux, mais à la fois libérateurs. Elle devait reprendre un peu sur elle-même et se reposer l'esprit. Mais comment chasser le doux visage de Nathaniel? Comment faire en sorte qu'il ne hante plus ses pas, ses pensées, ses rêves? Comment faire pour lui faire changer d'avis?

Pendant un bref instant, Mélian sentit le courage remonter en elle. Retourner voir le Serdaigle et lui parler, lui expliquer. Il devait laisser aller son amour, pour lui et pour elle. La Gryffondor avait sentit un changement dans le comportement de son collègue, en fait entre celui de Nathaniel et Nathan, lors de leur entretien. Est-ce qu'il se serait passé des choses qu'elle oubliait? Impossible! Si des détails importants s'étaient déroulés, Mélian s'en souviendrait, elle en était sûre...Elle était loin de se douter que le double de son soupirant lui avait en fait enlever une partie de ces souvenirs. Ces souvenirs qui lui en avaient tant appris et qui sombraient maintenant dans l'oubli le plus profond...

Aujourd’hui, il s’était passé quelque chose de merveilleux, quelque chose qui n’était pas commun à Yan: parler de ses sentiments. Surtout le faible, qu’il tentait de cacher, pour Madame Loona. Il avait juste envie de poursuivre cette conversation, car ce n’était pas courant pour lui ce genre de dialogue. Puis, lorsqu’elle prononca les mots: « Si gratifiant et si destructeur » le professeur réalisa que peut-être avait-elle déjà elle aussi été prise dans ce genre de situation. Peut-être avait-elle déjà souffert ou jouit d’un tel sentiment. Mais bien entendu, la conversation ne se situait pas à cela. Yan regarda donc la directrice droit dans les yeux. Malgré le fait qu’il était à la table des professeurs, sans même regarder autour de lui, Yan mit doucement ces bras autour des épaules de la directrice de Gryffondor et lui fit un calin. Bien qu’il l’entourait complètement, il s’assura de ne pas la serrer trop fort. Puis, il lui dit.

« Merci, merci beaucoup Mélian… Vous êtes vraiment la meilleure amie que je n’ai jamais eue. »

Le professeur de Divination se redressa alors et avait maintenant l’air serain, en paix et en confiance. Il comprennait d’attendre avant d’en parler à Stella, comme il aimait tant l’appeler. Que le moment de deuil soit passé, pour lui aussi s’était une prériode triste et instable émotionellement. Pourquoi gâcher quelque chose qui pourrait bien de passer tranquillement ? Yan était alors, déterminé à attendre et à patienter aussi longtemps que Loona en aurait besoin pour cicratriser les blessures encores à vifs de sont âme. Puis, d’un petit sourire vint alors se hisser au coin de sa bouche. Il prit un ton exagéré de noblesse afin de détendre l’atmosphère.

« Mais, parler moi un peu de vous, ma chère. Vous ne me semblez pas en bon état. Vous êtes si songeuse, ça se lit sur votre visage. Mais que peu occuper vos pensés à ce point ? Pardonnez ma cuiriosité déplacée, mais je me sens si égoïste de vous accaparer de mes problèmes ma chère amie, quand vous avez sûrement assez des votres. Voyez dans cette question, d’aucune façons, une attaque à votre intimité. Mais sincèrement, vous me voyez, fort inquiet… »

Oui, pour une des premières fois, Yan vennait de faire un blague, un brin d’humour pour aider la directrice dans ces moments difficiles. Bien que tout cela était fait pour la faire rire, il se demandait vraiment se qu’y la tracassait. Il était la, TRÈS loin de se douter de Nath, de son double et de l’affection de la directrice envers le directeur de Serdaigle. Mais une chose était sûre, peu importe le talent qu’elle possèdait comme actrice, quelque chose la perturbait. Mais, il comprenait aussi que c'était très dur de s'ouvrir à quelqu'un! Oui très! Il en était la preuve vivante. Peut-être n'était-ce pas là le bon moment ou la bonne place pour ce genre de discussion. Si elle n'était pas prête pour cela. Au final, Yan était aussi troublé dans ses pensés qu'elle...

[[Hors-jeu: Vraiment désolé pour le délais de cette suite, de plus de soir maman à EFFACÉE le fichier WORD que je laissais sur le Bureau de mon ordinateur, j,avais envit de pleurer, mais je voulais pas laisser attendre Méli plus longtemps. Alors j'ai fait cette suite avant d'aller me coucher. Ce n'est peutêtre pas de la HAUTE qualité sur le côté "fautes" mais l'effort y est! Je vous aimes tuos, GROS CALIN Méli, et je te promet que la prochaine réponse tu va l'avoir plus vite !]]

Mélian fût énormément surprise lorsque Yan lui fit un énorme calin en plein milieu de la Grande Salle. Mais bon, elle ne pouvait plus y faire grand chose maintenant, le professeur de Divination l'enroulait maintenant Elle ne pu que lui rendre son étreinte. Puis, lorsqu'il se décolla d'elle, il la remercia et lui dit que c'était vraiment une bonne amie. La Gryffondor sourit et le remercia également.

Quand Yan lui demanda de parler un peu d'elle, qu'il voyait bien que quelque chose la tourmentait et que cela se lisait sur son visage, Mélian ne su que répondre. Elle ne voulait pas tout raconter au Poufsouffle. Bien qu'elle le considérait comme un très bon ami, elle ne pouvait se résoudre a en parler une fois de plus. Déjà qu'elle s'était sentie idiote la fois où elle avait tout raconté à Angelical et Loona. Puis, le comble avait été de le dire à Nathaniel et depuis, elle en souffrait tout autant. Alors, pourquoi en rajouter? Elle préféra donc s'en abstenir.

- Oui, je suis quelque peu tourmentée, mais cela implique beaucoup les derniers évènements. Il y a bien sûr un peu d'autre chose, mais je préfèrais garder cela pour moi. Je suis assez troublée par tout ce qui arrive que j'ai seulement de la misère à faire le point sur tout. C'est pour cette raison que je vais vous quitter. Je suis heureuse d'avoir parler avec vous, mais j'ai besoin d'être un peu seule. Alors, à la prochaine cher collègue. Prenez soin de vous entre temps.

Mélian se leva donc, adressa un dernier sourire à Yan et quitta la Grande Salle. Elle se dirigeait maintenant vers son bureau, une fois de plus.

(Suite: Tour Est --- Bureau de Mlle Mélian -- Bureau de Mélian)

Le professeur de botanique vit bien que la directrice ne lui a pas rendu sont câlin.

- Oui, je suis quelque peu tourmentée, mais cela implique beaucoup les derniers évènements. Il y a bien sûr un peu d'autre chose, mais je préfèrais garder cela pour moi. Je suis assez troublée par tout ce qui arrive que j'ai seulement de la misère à faire le point sur tout. C'est pour cette raison que je vais vous quitter. Je suis heureuse d'avoir parler avec vous, mais j'ai besoin d'être un peu seule. Alors, à la prochaine cher collègue. Prenez soin de vous entre temps.

Yan ne savait pas trop quoi penser de la réaction de mademoiselle Mélian. Il espérait ne pas avoir créer de malaise avec se câlin. Mais il se dit, que de toute façon, s'était sincère et que la directrice le savait sûrement que se n'était pas dans ses intentions de l' offusquer. Alors, le professeur se leva et quitta lui aussi la grande salle, il marchait non loin de la directrice de Gryffondor, les mains dans les poches, lorsqu'il se sentit coupable de ne pas pourvoir la soutenir plus que cela. Un peu décourager, il regarda la directrice monter les escaliers.

(Avant d'aider qui que se soit, je devrais m'aider moi-même...)

Pensa-t-il en poursuivant sont chemin. Il ne savait plus ou donner de la tête. Tout les récents événements rendait le Poufsouffle de plus en plus mélangé. Trop d'émotions différentes se rencontraient. Yan savait éperdument que seul le temps pourrait arranger les choses qui se sont passés cette semaine. La mort du directeur avait rendu tout le monde mal à l’aise et visiblement plusieurs professeurs étaient à l’envers.

Le professeur reprit sont chemin en direction de sont bureau et de ses appartements, il pourra méditer à tout cela dans le plus grand calme, prendre une tasse de thé avant d’aller rendre visite à quelqu’un à qui il a besoin de parler....

Prochain poste
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[HJ: POSTE DE LA MORT À SUIVRE AU SERRES! Razz

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